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Quel avenir pour la Petite ceinture ? | Les transis du rail résistent

 

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Le protocole de 2006 passé entre Réseau ferré de France (RFF) et la Ville de Paris prend fin en juin. Que nous réserve la prochaine feuille de route ? Dans cette série consacrée aux perspectives d'avenir de la Petite ceinture près de chez vous, nous nous intéressons aux projets envisagés et à leurs acteurs. Ce mois-ci, place aux amoureux du rail, soucieux de maintenir une ligne qui aurait, selon eux, de l'avenir.

La Mairie de Paris semble s'orienter vers une réappropriation de la Petite ceinture. Mais c'est sans compter sur une poignée d'irréductibles défenseurs du rail qui revendiquent le maintien de l'intégralité des infrastructures ferroviaires et la remise en service d'un tramway. Des nostalgiques ? Jean-Emmanuel Terrier, président de l'Association de sauvegarde de la Petite ceinture et de son réseau ferré (ASPCRF), récuse le terme. « En règle générale, RFF est partisan de protéger la voie ferrée, mais là il veut se séparer de certaines emprises. Nous on se bat, en amoureux du rail, car il a un avenir sur la Petite ceinture », explique-t-il.

 

Dans le 13e, les propositions de l'Apur sont pourtant claires : conservation d'une portion pour relier les gares de Lyon et d'Austerlitz, abandon pur et simple de la vocation ferroviaire à l'ouest de la gare des Gobelins. Mais les opposants n'ont pas dit leur dernier mot. Lors des réunions de concertation était ressortie l'idéeque de nombreux habitants voulaient conserver la ligne pour ne pas hypothéquer l'avenir. On ne sait jamais, en somme. En première ligne, l'Association de sauvegarde de la Petite ceinture.

 

Pas grand-chose à espérer dans le sud de la ville

La fermeture du trafic voyageur a eu lieu en 1934 et celui de la marchandise a été abandonné au début des années 90. L'hypothèse de la Petite ceinture avait un temps été évoquée pour accueillir le T3. Puis abandonnée compte tenu de ses difficultés d'accès et de son éloignement des villes de banlieue. Mais pour l'ASPCRF, le projet est encore de mise aujourd'hui. « On défend la ligne car on estime qu'il y a un véritable intérêt, justifie son président. Les tramways, comme le T3 qui transporte 300 000 voyageurs par jour, et le RER B, dont la fréquentation a augmenté de 35% en dix ans, sont saturés. Et on a là, à portée de main, une infrastructure qui court sur 23 km sans passage à niveau. »

 

La suite dans Le 13 du Mois # 29

Publié par philippe Schaller  le 06 Mai 2013
 

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