Libres comme l'air | Portfolio |
Avec Bercy et la Défense, la dalle des Olympiades, grâce à ses reliefs de ciment, est un des trois spots les plus prisés de Paris pour le « parkour », pratique spectaculaire révélée au grand public par le film Yamakasi. Rencontre en images avec l’un de ces groupes d’acrobates qui s’émancipent de l’oppression urbaine par la maîtrise du béton.
C’est comme cela que l’on appelle les adeptes du « parkour », également désigné par l’expression Art du déplacement (ADD) qui rend mieux compte de la dualité de cette étonnante activité à mi-chemin entre le sport et l’art. La valeur artistique, on la comprend en mesurant la fluidité des gestes. Toujours en mouvement, les traceurs évoluent dans le mobilier urbain avec une extrême élégance, une grâce qui les apparente à des danseurs. On oublierait presque qu’ils voltigent souvent loin, très loin du sol. La performance sportive vaut le détour : on ne parle pas de simplement sauter un barrière… Les meilleurs peuvent se hisser en haut d’un parapet deux fois plus haut qu’eux, bondissent de mur en mur parfois distants de plusieurs mètres, en profitent parfois pour finir sur un petit salto, pour le fun. La finalité : adapter ses mouvements au mobilier urbain pour être en mesure de franchir tous les obstacles sur sa route le plus rapidement et avec le plus de fluidité possible. |
Publié par Emmanuel Salloum le 10 Septembre 2012 |