Guerre des chefs dans le foot amateur | Sport |
Paris (FC) est tragi-comiqueLà où la Ligue 1, voire la Ligue 2, semblent aseptisées, sans embrouilles ou presque, le National, lui, offre des histoires assez incroyables qui rappellent le monde du football pro d’il y a vingt ans. Et c’est peu dire que le grand n’importe quoi qui se déroule actuellement au PFC relève du tragi-comique. Le Paris FC vient de boucler sa sixième saison de suite en National. 44 points, soit une relégation évitée à la dernière minute - Beauvais est descendu avec 42 points -, et six points de moins que les rivaux régionaux du Red Star et de Créteil. Triste bilan. Mais à vrai dire, tout le monde s’en moque un peu car ce n’est pas sur le terrain qu’il s’est passé le plus de choses. Flashback. Il y a quelques mois, « l’autre club de la capitale », alors dans le ventre mou du National, était sur le point d’entrer dans une nouvelle dimension avec l’arrivée potentielle d’un gros investisseur : la société financière Centuria Capital, représentée par le journaliste humoriste Yacine Belattar. Un projet qui semble-t-il intéressait dans un premier temps le duo à la tête du club, Guy Cotret, président de la SASP, et Pierre Ferracci, président de l’Association. Et puis finalement, non. La guerre des chefsNon, car entre-temps, un autre acteur a fait son apparition : Jean-Marc Guillou. Ancien international français - 19 sélections entre 1974 et 1978 -, il a également effectué une carrière d’entraîneur au cours de laquelle il s’est penché sur la formation et a ouvert de nombreuses académies de jeunes en Afrique. La plus connue d’entre elles, l’académie Mimosifcom, a fourni beaucoup de joueurs à l’ASEC Abidjan qui a remporté la Ligue des champions africaine en 1998 puis la Supercoupe d’Afrique en 1999. Les héros de l’époque s’appelaient Boubacar Barry, Kolo Touré ou encore Didier Zokora, [...] Lire la suite dans le 13 du Mois # 19
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Publié par Ali Farhat le 08 Juin 2012 |