DOSSIER | Bien vieillir aux petits soins du service public | Dossier |
Alors qu’à Paris et en France les maisons de retraite privées prennent peu à peu le pas sur les établissements publics et associatifs, le 13e vogue à contre-courant. Preuve en est, les deux derniers Ehpad à avoir vu le jour dans l’arrondissement sont à but non lucratif.Elles ont officiellement été inaugurées fin février. Pourtant, la résidence Annie-Girardot, dans la Zac Rungis, et la Maison du Parc, rue de l’Amiral-Mouchez, accueillent des résidents depuis fin octobre. L’occasion pour les habitants de visiter leurs locaux flambant neufs. Car, et c’est un petit événement, « la résidence Annie-Girardot est le premier Ehpad public du 13e », se félicite Étienne Traisnel, adjoint en charge des seniors. La Maison du Parc, elle, est une structure privée associative. Deux nouvelles maisons de retraite à but non lucratif qui voient le jour, c’est plutôt à contre-courant du mouvement actuel. Un bon signe pour l’arrondissement, dont les maisons de retraite publiques ou associatives représentent près de 85% des structures. Le 13e n’échappe cependant pas au lot commun : l’attente des résidents. À la résidence Annie-Girardot, la liste s’allonge déjà, quelques semaines à peine après son ouverture. « Il faut actuellement compter trois-quatre mois », lâche la directrice, mais elle ne cache pas que ça va empirer. À la Maison du Parc, non loin de là, des places sont encore disponibles, même si elles se font rares. En plus de ces Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), d’autres dispositifs existent. Accueils de jour, maisons d’accueil temporaire comme les Cantates, résidences appartements viennent compléter l’« offre ». « Un projet d’ensemble médical - cabinets de médecins, centre d’accueil de jour, petite maison de retraite - est aussi annoncé pour 2015 place du Docteur-Yersin », annonce Étienne Traisnel.
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Publié par Philippe Schaller le 11 Mars 2013 |