Dix listes sont soumises au vote des 185 000 habitants du 13e, un arrondissement très ancré à gauche depuis la fin des années Toubon. Le maire sortant PS Jérôme Coumet, ultra-favori, fait face, à gauche, aux candidatures ni redoutables ni ennemies d'Yves Contassot (EELV) et du chevènementiste Éric Martin. La tête de la liste UDI-UMP-Modem Édith Gallois, déjà en difficulté, aura fort à faire, menacée par deux listes dissidentes (Nous citoyens et Paris libéré). L'extrême-droite et l'extrême-gauche sont bien présentes, avec pour cette dernière pas moins de trois représentants (NPA, Front de gauche et Lutte ouvrière).
 Claudette Balleydier (Lutte ouvrière)
Présente en 2008 sur la liste LO, aujourd'hui à sa tête, cette employée de la Poste veut « faire entendre le camp des travailleurs » et « présenter une opposition radicale au gouvernement ».
Score du parti au 1er tour en 2008 : 0,57% (Jean-Paul Ajzenberg).
 Guillaume Biojout (NPA)
Ce cheminot à la gare d'Austerlitz de 25 ans a été désigné pour prendre la tête de liste. Le NPA a refusé un rapprochement avec le Front de gauche, « trop proche des socialistes ».
Score du parti au 1er tour en 2008 : 3,81% (Natacha Larchet, de la LCR).
 Yves Contassot (EELV)
Adjoint au maire de Paris chargé de l'environnement, de la propreté, des espaces verts et du traitement des déchets de 2001 à 2008, il a été réélu conseiller de Paris il y a six ans.
Score du parti au 1er tour en 2008 : 6,47% (lui-même).
 Jean-Claude Coqueret (Ensemble-Front de gauche)
Le PCF ayant décidé de rejoindre le ticket socialiste, le Front de gauche 13e est constitué du Parti de gauche, de la Gauche anticapitaliste et des Alternatifs, avec cet ingénieur à la retraite comme chef de file.
Score du parti au 1er tour en 2008 : 2,38% (J.-F. Pellissier, de la Gauche alternative).
 Jérôme Coumet (PS, PCF, PRG, Génération écologie)
Le maire sortant, grandissime favori, ne devrait pas être très gêné par les candidatures EELV et MRC-MUP. Adjoint dès 2001 puis maire depuis 2007, il joue la carte de l'ancrage local.
Score du parti au 1er tour en 2008 : 49,84%, puis 69,88% au 2nd (lui-même).
 Marie-Amélie Dutheil de la Rochère (FN)
Diplômée de Normale sup, la jeune femme a choisi le 13e pour son entrée en politique. Elle incarne le nouveau visage mis en avant par les tenants de la dédiabolisation du FN.
Score du parti au 1er tour en 2008 : 3,7% (Monique Raison).
 Édith Gallois (UDI-UMP-Modem)
Conseillère de Paris UDI depuis 2008, conseillère régionale depuis 2010, elle a été imposée non sans heurts par Jean-Louis Borloo et doit faire face à deux dissidences à droite.
Score du parti au 1er tour en 2008 : 21,35%, puis 30,12% au 2nd (Véronique Vasseur, de l'UMP).
 Éric Martin (MRC-MUP)
Candidat aux législatives de 2012 dans les Alpes-Maritimes, il veut présenter « une alternative républicaine au PS à gauche », mais n'exclue pas un ralliement au second tour.
Score du parti au 1er tour en 2008 : néant (dans la liste de Jérôme Coumet).
 Benoît Meyruey (Nous citoyens)
Ancien acolyte d'Édith Gallois à l'UDI, candidat Nouveau centre dans la 10e circonscription aux législatives de 2012 (0,66%), il veut remettre les citoyens sur le devant de la scène.
Score du parti au 1er tour en 2008 : néant (parti pas présent).
 Aurane Reihanian (Paris libéré)
Étudiant en droit à l'université d'Assas, il est, à 21 ans, le benjamin de la liste UMP dissidente lancée par l'homme d'affaires Charles Beigbeder et dit incarner « la vraie droite ».
Score du parti au 1er tour en 2008 : néant (parti pas présent).
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