DOSSIER | Sur les toits du 13e | Dossier |
Ce n’est pas comme être au sommet de la tour Montparnasse ou de n’importe quel point de vue payant de Paris. Rien à voir. Monter sur un toit, généralement, se fait seul ou en groupe restreint, et, surtout, il y a la notion de risque, capitale. Sur un toit on se sent caché de ces passants qui ne lèvent pas le nez, sauf à être interpellés par une terrasse fleurie surgie du béton. On se fond dans le gris de l’ardoise et l’argent du zinc. L’air y est un peu plus chaud, un peu plus froid et le vent plus vif que quelques étages plus bas. Ce n’est pas un environnement familier : grimper sur un toit de Paris est le privilège des artisans, des spécialistes, de quelques photographes, de rares « toiturophiles » bravant l’interdit. Pour ce numéro, nous sommes allés humer l’air du 13e d’en haut.
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Publié par Administrator le 19 Octobre 2015 |