Douceurs et rondeurs chinoises | Culture culinaire |
Douceurs et rondeurs chinoisesPour sortir des traditionnels entremets, fruits et autres beignets des restaurants du 13e, voici deux grands classiques sucrés de la cuisine asiatique à portée de vos baguettes : les boules coco et sésame. À déguster comme une pâtisserie avec du thé. Si vous avez l’habitude de manger à Chinatown, vous savez probablement que les desserts sont souvent le maillon faible de la carte. C’est même une notion presque insolite dans certains établissements du quartier tant les Asiatiques apprécient les saveurs sucrées non pas à la fin d’un repas mais davantage en tant que grignotage. Notre douceur du mois est une variation sur les tang yuan chinois, des snacks sucrés, réalisés avec une base de farine de riz gluant et d’eau pour l'extérieur, de la pâte de haricots rouges ou de la purée de sésame noir épaissie avec du saindoux pour le contenu. Dans le 13e, la farce de ces boules blanches est surtout composée de haricots mungo écrasés et sucrés avec un parfum (noix de coco, jasmin ou pandanus) pour se rapprocher des goûts des personnes originaires d’Asie du Sud-Est. L'unité familiale symbolisée par une sphère sucréeÀ l'origine, ce mets se proposait lors de grandes occasions, pendant la pleine lune à la Fête des lanternes, au solstice d’hiver ou pour le Nouvel An, avant d'être popularisé tout au long de l'année. Pour ne pas commettre d’impair, la tradition veut qu’on ne mange pas seul ces friandises car la symbolique est très importante dans la nourriture en Chine. Lors des repas de fêtes, où toutes les générations d’une famille se rassemblent, la forme ronde des tang yuan rappelle l'unité familiale, clé de voûte de la société chinoise. On peut aussi servir ces boules dans un bol rond. Lors d’un mariage, les époux devront les avaler sans les mâcher en guise d’unité nuptiale ! La suite dans Le 13 du Mois # 22
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Publié par Philippe Bui Do Diep le 09 Octobre 2012 |