I
BON PLAN RESTO | Gandon, le sourire

 

PDF Imprimer Envoyer

Vous vous êtes lassés des concepts innovants, de la cuisine post-moderne et des néo-bistrots branchouilles ? Ça tombe bien, « Le 13 » a déniché pour vous Le Gandon, une brasserie à l’ancienne où l’authenticité et la gourmandise redeviennent les maître-mots.

On y verrait presque un îlot de résistance. Planté entre de hauts immeubles et des dizaines de tables du monde asiatique, on est presque surpris de croiser Le Gandon, à l’angle de la rue Philibert-Lucot. La devanture et les chaises en plastique qui bordent la terrasse rappellent un temps révolu. À l’intérieur, ça ne trompe pas : des ouvriers en bleu de travail moucheté de peinture finissent leurs assiettes, le verbe haut, la mine réjouie. Un bon signe par les temps qui courent.

On s’installe en salle, faute de soleil, qui habituellement inonde la petite terrasse. Un sentiment de nostalgie nous prend alors. La banquette, le carrelage, la nappe à carreaux, la table en formica ; tout rappelle un souvenir enfoui : un routier sur le chemin des vacances, un café de l’enfance, la salle à manger de chez Mamie...

La carte ne vous prendra pas de court. Poireau vinaigrette, œufs mimosa ou assiette de rosette : les entrées franchouillardes se bousculent, pour notre grand plaisir. Les plats empruntent la même route. La brochette de bœuf a tout juste : cuisson respectée, viande tendre, épices, frites fraîches et grasses comme à la maison. Le filet mignon de porc, son riz et sa sauce aux champignons s’accordent également comme il faut. Même le pain croustille à souhait. Les assiettes repartent blanches, on n’a pas hésité à saucer.

Cette cuisine, simple, mais très généreuse mérite un détour par les desserts, même si la panse s’étire déjà. Un tiramisu ou une tarte aux pommes à la normande achèvent de nous convaincre. Le café n’est pas de trop car la sieste nous tendrait presque les bras après un tel déjeuner. Au Gandon, le service est efficace et sans chichis. Et quand le chef sort la tête de ses fourneaux, c’est pour s’assurer que tout va bien dans les assiettes et annoncer que le lendemain, la tête de veau sera à l’honneur. À 15 euros, le trio entrée-plat-dessert se déroule comme une évidence. En se levant de table, on défait un bouton du pantalon. Avec le sourire.

Le Gandon, 19 rue Philibert Lucot, tous les jours midi et soir (sauf dimanche soir) 01.45.84.76.11.

 

 

Publié par Vincent Fargier  le 14 Avril 2014
 

Commentaires  

 
0 #1 dubantin 10-08-2014 18:46
:sad: :zzz mauvais acceuil, peu frequentable, sale.
Citer
 

Ajouter un Commentaire


Code de sécurité
Rafraîchir

///  Rubriques
///  Boutique
↓ ↓ ↓                               ↓ ↓ ↓
///  Le kiosque
///  Contacts
Inscrivez vous à notre Newsletter
adresse e-mail: