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POLITIQUE | Modem & Municipales

 

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« Le centre n’a pas à être le supplétif de la droite »

 

Deux femmes pour un centre fort. C’est à cette union politique centriste qu’appelle de ses vœux Jean-Michel Djaït. Pour le conseiller départemental du MoDem à Paris, ce ticket Édith Gallois (UDI)-Fadila Mehal (MoDem) serait « une belle affiche » pour l’arrondissement en vue des élections municipales de 2014.

 

Le 13 du Mois : Marielle de Sarnez, vice-présidente du MoDem et candidate à Paris, a annoncé fin juin « vouloir arriver à un rassemblement du centre ». Ce à quoi Patrice Gassenbach, récemment élu à la tête de la fédération UDI de Paris, a répondu qu’il défendait « une alliance, sous conditions, dès le premier tour avec l’UMP ». Où en êtes-vous de ces réflexions au MoDem du 13e ?

Jean-Michel Djaït : Nous affirmons que le centre n’est pas monoli- thique. Et même si Jean-Louis Borloo a effectivement dit que l’UDI s’alliera à l’UMP au second tour, nous disons, nous, au MoDem, que le centre n’a pas à être le supplétif de la droite. Nous avons une tradition sociale et de défense de certains acquis sociaux qui doivent compter dans notre approche de la politique. Nous sommes clairement pour l’indépendance du centre. Dans notre arrondissement, nous connaissons très bien les gens de l’UDI puisqu’ils viennent de chez nous. Nous leur disons que nous ne sommes pas là pour faire de l’idéologie « à la papa », mais que si nous voulons peser face aux deux mastodontes que sont le PS et l’UMP, il faudrait travailler à un ticket UDI-MoDem dès le 1er tour avec, comme tête de liste légitime, Édith Gallois.

 

N’êtes-vous pas dans cette logique d’alliance à géométrie variable (à droite ou à gauche) initiée par François Bayrou lors des municipales de 2008 ?

Clairement, aujourd’hui, le MoDem est faible et si nous décidions de partir seul, il y aurait un fort risque d’être laminé. Dans la logique dont vous parlez, Bayrou souhaite effectivement réhabiliter l’expérience des groupements d’action municipale qui défendaient, dans les années 60-70, la mise en place de projets municipaux en dehors de toutes logiques partisanes. Avec pour seule ambition d’améliorer le quotidien des administrés. Ainsi, je discute régulièrement de ces questions aussi bien avec Chenva Tieu qu’avec Jérôme Coumet. Au MoDem, nous avons une vision modérée de la politique, sans « idéologisme » strict. Nous sommes pour le calme en politique, même si la situation actuelle de l’arrondissement et du pays est loin d’être calme.

 

[...]La suite dans Le 13 du Mois #32

Publié par Pierre-Yves Bulteau  le 12 Septembre 2013
 

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