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DOSSIER | Ça bourdonne sur les balcons

 

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Attention, risque d’avoir vu ce sujet au journal télévisé de TF1 tant il est à la mode. Mais c’est ainsi : l’apiculture urbaine traduit un désir certain de proximité avec la nature. Rencontre avec des éleveurs locaux.

 

La saison du miel ne démarre pas très fort chez Armand et Michèle Malvezin. Sur leurs six ruches parisiennes, seules deux sont en train de produire. « Elles mettent du temps à cause des températures, qui sont trop fluctuantes ce mois-ci », explique Michèle. Des printemps instables et des étés automnaux, le couple d’apiculteurs est bien obligé de faire avec, depuis trois ans. Au 4e étage de leur immeuble de la rue Nationale, un petit orage de grêle fait même filer dans leurs ruches les quelques abeilles qui se risquaient encore aux 16 degrés de l’extérieur.

 

Le couple élève ses abeilles depuis trente ans sur cet étroit balcon du 13e arrondissement. Et outre celles de ces dernières années, leurs productions de miel atteignent des records : 40 à 50 kilos par ruche et pas an, contre 15 en moyenne en France. « Il y a 10 ans, on a eu des ruches à 80 ou 90 kilos ! », lancent-ils. C’est que Paris est une terre favorable à l’apiculture. « Il y a un micro-climat, et vous avez toujours des fleurs. Il y a vingt-sept variétés d’arbres dans le quartier », poursuit Michèle. Leurs abeilles à eux butinent dans un rayon de cinq kilomètres, mais « en général, elles trouvent tout ce qu’il faut dans le parc de Choisy ». En faisant analyser son miel, le couple découvre chaque année sa composition. L’an dernier, c’était moitié tilleul, moitié ailante. D’autres années des acacias. « Ça dépend du soleil, de la pluie, du vent », précise l’apicultrice.

 

[...] La suite dans Le 13 du Mois # 52

 

Publié par Virginie Tauzin  le 15 Juin 2015
 

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